cheval du jour
« Je ne regrette rien »
mercRedi à angers Driver d’Echo de Chanlecy, Tony Le Beller se confie.
Ses ambitons dans ce quinté, son passé et ses espoirs à venir : il dit tout.
MÊME S’IL S’ACCORDE désormais plus de temps qu’auparavant pour le golf, l’un de ses passe-temps préférés, Tony Le Beller fait partie des drivers les plus populaires. Celui qui consacre aujourd’hui le plus clair de son temps aux chevaux qu’il entraîne a trouvé son équilibre, que ce soit sur les greens mais surtout en piste. Lauréat hier à Cherbourg (voir en page suivante), il se confie, entre deux appels, sur le chemin du retour.
TONY LE BELLER Vous serez au sulky d’Echo de Chancely (n°2). Vu sa dernière performance, vous devez envisager le succès ?
Evidemment, car il a devancé Bugsy Malone qui ne rendait « que » vingt-cinq mètres la dernière fois. Il y a d’autres concurrents à craindre mais je crois et compte sur lui.
Votre partenaire est entraîné par Eric Blot, qui ne tarit pas d’éloges à votre égard…
Je pourrais en faire de même le concernant. Je suis incapable de dire à quand remonte notre collaboration mais il existe une confiance réciproque. On n’explique pas tout, surtout dans la période actuelle. De plus, les résultats ont été au rendez-vous. J’ai toujours fonctionné comme ça, car il faut ce feeling quand vous n’entraînez pas le cheval.
Ce constat vous a-t-il convaincu à devenir plus entraîneur que driver ?
Les choses se sont faites naturellement. J’adore m’occuper de chevaux au quotidien autant qu’être en piste. Je dois donc allier les deux désormais. Il y a une dizaine d’années, j’ai pris la décision d’être moins au sulky pour me consacrer à mes pensionnaires.
Même si vous faisiez partie des drivers les plus sollicités, notamment à Vincennes ?
Je ne regrette rien et suis très heureux ! J’ai fait un choix et cela me permet d’être efficace. D’ailleurs, les résultats de mes pensionnaires, cet hiver, ont été au-delà de mes espérances.
voila mon pronostic: